Le mystérieux colonel Germain (VIII) : le tournant du 13 mai et le départ des services

6. Le tournant de 1958

Si l’on a longuement évoqué les conséquences internationales du conflit algérien, nous n’avons pas encore parlé des répercussions qu’il a eues sur la politique française. Or celles-ci ont été importantes, si importantes même qu’elles ont fini par provoquer un changement de régime.

Pendant longtemps c’est vrai, la question algérienne a fait l’objet d’une quasi-unanimité au sein de la classe politique, tous les partis se prononçant alors pour l’appartenance ferme et définitive de l’Algérie à la France et pour l’écrasement des rebelles. Mais cette belle unité va peu à peu commencé à se fissurer. Alors que la rébellion, loin de s’essouffler, prend au contraire de l’ampleur, certains responsables politiques comprennent en effet qu’il ne sera pas suffisant de lancer des réformes institutionnelles et sociales majeures pour essayer de détacher la population musulmane de son soutien la rébellion, mais qu’il faudra aussi mettre sur la table le statut même du pays et envisager une forme de compromis avec les insurgés.

Dès le mois de février 1955, l’officier Vincent Monteil (1913-2005), membre du cabinet de Jacques Soustelle, entre ainsi en contact avec un certain nombre de cadres emprisonnés du FLN (Mostafa Ben Boulaïd) et du MNA (Moulay Merbah) afin d’écouter leur point de vue et ouvrir avec eux une amorce de dialogue. Mais cette initiative, sans doute trop précoce, ne va pas aboutir, Jacques Soustelle ayant décidé d’opter pour la manière forte après la forte stupeur qu’ont provoqué chez lui les massacres d’Européens survenus dans le Constantinois en août 1955.

L’idée est cependant reprise par Guy Mollet lorsqu’il arrive aux affaires en février 1956. Le nouveau président du Conseil souhaite alors proposer aux rebelles l’application de son fameux triptyque : cessez-le-feu, élections puis négociations et il missionne pour ce faire trois cadres de la SFIO (Joseph Begarra, Pierre Commin et Pierre Herbault) en leur demandant d’aller nouer un dialogue avec les responsables FLN. Plusieurs séries de rencontres secrètes vont ainsi avoir lieu, d’abord au Caire, puis en Yougoslavie et finalement en Italie. Mais l’arraisonnement de l’avion marocain en octobre 1956 va mettre un terme à ces conciliabules (et l’on soupçonnera d’ailleurs le SDECE et l’état-major d’avoir justement procédé à cette opération dans le but de saborder toute négociation).

Pas pour longtemps cependant, puisqu’en juillet 1957, une nouvelle tentative a lieu par l’intermédiaire de l’avocat Jean-Yves Goëau-Brissonnière, qui va se rendre à Tunis après avoir été missionné par Maurice Bourgès-Maunoury, le numéro deux du gouvernement. Ce sera là encore un échec, tant les positions des uns et des autres paraissent irréconciliables.

 Il devient alors très clair que l’exécutif navigue en fait à vue. Germain, qui connait parfaitement les arcanes du pouvoir de la 4e République, n’ignore pas les divisions qui règnent en son sein. S’il a une relative confiance dans des hommes tels qu’André Morice, Roger Duchet, Maurice Bourgès-Maunoury ou encore Max Lejeune, sans parler de Georges Bidault, qu’il sait être de chauds partisans de l’Algérie française, il a plus de doute sur Guy Mollet, François Mitterrand ou Edgar Faure, dont il connaît la versatilité et range indéniablement des hommes comme Pierre Mendès-France dans la catégorie des bradeurs d’Empire.

Il faut dire que le soutien dont la politique de fermeté bénéficiait jusque-là dans l’opinion se fissure toujours un peu plus. Tandis que les milieux libéraux commencent à s’agiter au nom de la défense des droits de l’homme (Claude Bourdet, Henri-Irénée Marrou, François Mauriac, etc.), le parti communiste se fait lui quant à lui plus insistant dans sa demande d’un règlement négocié et pacifique de la question algérienne. A l’inverse, les secteurs les plus conservateurs se radicalisent au nom de la défense de l’intégrité territoriale, du prestige de l’armée et de la lutte anti-communiste. Au sein des états-majors et notamment en Algérie, un certain nombre de gradés finissent par conclure qu’une solution au problème algérien ne pourra venir que d’un changement d’exécutif à Paris. En janvier 1957, le général Jacques Faure, commandant adjoint de la division d’Alger, écopera de trente jours de forteresse pour avoir échafauder un début de complot.

Cette situation va permettre à l’opposition gaulliste de revenir en force. Les barons de l’ancien RPF ont en effet parfaitement compris que l’affaire algérienne pourrait bien leur permettre de retourner au pouvoir. Chacun à leur façon, ils vont ainsi devenir les maîtres d’œuvre de ce qui va s’apparenter à véritable un complot contre les institutions légales. Dès 1955, certains de leurs émissaires (Jean-Baptiste Biaggi, Yves Gignac, René Dumont, Pierre Picard) vont commencer à parcourir l’Algérie afin d’y sonder l’opinion et particulièrement celle des militaires. Tout au long des années 1956 et 1957, cette pression gaulliste va devenir de plus en plus insistante et prégnante.

En tant que ministre de la Défense, Jacques Chaban-Delmas va profiter de ses attributions, non seulement pour placer les siens à des postes clés de l’appareil d’État, mais aussi pour approcher discrètement les officiers favorables à un changement de régime. Le 27 novembre 1957, le sénateur d’Indre-et-Loire, Michel Debré, fonde un journal, le Courrier de la Colère, à travers lequel il va chercher à instiller dans les esprits l’idée que le recours à Charles de Gaulle est la seule solution pour sortir de l’impasse. Jacques Foccart active ses propres réseaux au sein des services de renseignement, en particulier dans le Service Action du SDECE, où il compte de nombreux soutiens et amis. Les Gaullistes vont aussi nouer des contacts étroits avec toute une série d’associations d’anciens résistants et de combattants (CAANAC, AASSDN, ACUF, USRAF, etc.), qui vont les aider à porter la « bonne parole » dans de nombreux secteurs de la société civile ou de l’administration. Replié à Colombey-les-Deux-Eglises, l’Homme du 18 juin suit attentivement l’évolution de la situation et multiplie les prises de contacts.

Les choses s’accélèrent en février 1958, lorsque Chaban-Delmas délègue à Alger l’un des responsables de son cabinet, le militant nordiste Léon Delbecque, afin qu’il l’informe directement sur l’évolution de la situation politique sur place. Accompagné de Lucien Neuwirth, Jean Pouget et Guy Ribeaud et en liaison permanente avec Olivier Guichard, le directeur de cabinet du Général, Delbecque va se rapprocher du général Salan et faire de son mieux pour que la contestation de la politique gouvernementale se transforme en un soutien à De Gaulle.

Le 5 mai 1958, le président de la République, René Coty, fait transmettre une lettre à Charles De Gaulle dans laquelle il lui demande s’il ne serait pas prêt à envisager un retour aux affaires. Ce dernier répond alors par l’affirmative mais en ajoutant qu’il y impose une condition : avoir les coudées franches pour organiser une vaste réforme des institutions. Le président Coty refusant de s’engager dans cette voie, il préfère appeler le député de Strasbourg, le RMP Pierre Pflimlin, afin qu’il forme un nouveau gouvernement. Or l’homme à la réputation d’un libéral et l’on dit qu’il ne serait pas opposé au fait d’entamer une négociation de paix avec le FLN. Lorsqu’il l’apprend, le général Salan fait publiquement savoir que l’armée ne restera pas inactive et qu’elle réagira si l’on tente de lui imposer un « Diên Biên Phu diplomatique ».

Le 9 mai 1958, à l’occasion d’une réunion secrète organisée à Paris, Michel Debré, Jacques Foccart, Jacques Soustelle, Olivier Guichard, Roger Frey et Léon Delbecque, se mettent d’accord sur un plan d’action commun. Le 12 mai, le général Paul Ely, chef d’état-major des armées, annonce à de Gaulle qu’il est prêt à soutenir son retour.

 En Algérie, la crise politique, déjà latente depuis les événements de Sakhiet-Sidi-Youcef[1], finit par éclater en ce même 9 mai, lorsque FLN annonce qu’il vient de faire fusiller trois de ses prisonniers français en représailles à l’exécution de plusieurs de ses militants. Le scandale est retentissant. Le matin du 13 mai 1958, une grève générale est proclamée dans Alger. Dans l’après-midi, une grande manifestation rassemble plus de 100 000 personnes sur la place du Forum. Emmenés par l’activiste Pierre Lagaillarde, des militants nationalistes débordent les cordons de sécurité et parviennent à s’emparer des bâtiments du gouvernement-général. Arrivé sur place, les généraux Salan et Massu acceptent de fraterniser avec les manifestants. Dans la soirée et avec pour but officiel de rétablir l’ordre et le calme, Jacques Massu annonce la création d’un comité de salut public (CSP) dont il prend la tête.

Tandis que la foule algéroise exulte, dans les couloirs des ministères parisiens règnent à la fois l’inquiétude et l’incompréhension. Investi dans la nuit du 13 au 14 mai, Pierre Pflimlin décrète immédiatement la rupture des liaisons aériennes et maritimes avec l’Algérie mais refuse pourtant d’engager l’épreuve de force. Il accepte même de reconnaître provisoirement l’autorité du comité algérois. Deux jours plus tard, le 15 mai, Raoul Salan lance pour la première fois à un appel solennel à de Gaulle. Le soir même, ce dernier sort pour la première fois de sa réserve et, par le biais d’un message transmis à l’AFP, fait savoir qu’il se tient prêt à « assumer les pouvoirs de la République ». Tous les éléments du drame sont désormais en place.

Quelle a été l’attitude de « Germain » pendant toute cette affaire ? A vrai dire nous l’ignorons et cela est bien dommage. Car du fait de la position stratégique qu’il occupait, il était mieux placé que quiconque pour observer ces graves événements et éventuellement agir sur eux. Ce qui est certain en revanche, c’est que « Germain » n’a pas soutenu le coup de force des gaullistes. Qu’il ait agi ainsi uniquement par respect pour la légalité ou bien en raison d’une hostilité latente à l’égard du Général, nous ne le savons pas. Claude Faure affirme en tout cas que le 15 mai et après avoir refusé de se joindre au CSP, « Germain » a vu ses bureaux de la caserne Charron réquisitionnés par les insurgés et que lui-même a alors été renvoyé manu militari en Métropole[2].

C’est donc depuis Paris que le patron déchu de l’antenne algéroise du SDECE va assister à la suite du psychodrame. Afin de mettre la pression sur le gouvernement, les Gaullistes ont échafaudé le plan « Résurrection », qui prévoit l’intervention d’unités de l’armée régulière pour faire tomber le régime. Le 24 mai, la première phase de cette opération est activée lorsqu’une poignée de soldats du 11ème Choc parvient en quelques heures à s’emparer du pouvoir en Corse. Habilement noyautées, les forces de la police locale ont refusé d’intervenir. Le mercredi 28 mai, à 3h00, estimant qu’il n’a plus aucune marge de manœuvre puisque l’armée et la police ne lui obéissent pas, le président du Conseil, Pierre Pflimlin, finit par accepter de démissionner.

Le lendemain, le président de la République René Coty déclare qu’il a décidé de faire appel au « plus illustre des Français » afin qu’il forme un nouveau gouvernement. En ce même 29 mai, à 15h00, de Gaulle ressort triomphalement de l’Elysée après avoir accepté la proposition du chef de l’État. L’opération « Résurrection » sera aussitôt annulée.

Reste encore à convaincre les députés socialistes, qui restent majoritaires aux chambres et lui sont toujours hostiles. Une trentaine de caciques de la République, dont Guy Mollet, Antoine Pinay, Pierre Pflimlin et Louis Jacquinot, sont donc convoqués le 31 mai dans le grand salon de l’hôtel La Pérouse. A force d’amabilité et de compromis, le Général finit par les convaincre de se rallier à lui, ce qui va permettre à son gouvernement de coalition d’être officiellement investi par l’assemblée nationale le 1er juin à 21h15, par 329 voix contre 224 (dont P. Mendès-France et F. Mitterrand). La France vient d’entrer dans une nouvelle phase de son histoire.

7. Retraite anticipée et reconversion tardive

Officiellement réintégré dans ses anciennes fonctions après le changement de régime, « Germain » ne va pas profiter longtemps de son retour aux affaires. Car Jacques Foccart, l’homme que de Gaulle a choisi pour superviser les services spéciaux, est bien décidé à imposer ses propres hommes et à se débarrasser de tous ceux qu’il estime ne pas être d’une absolue fidélité à l’égard du Général. Or « Germain » est un ancien cadre de l’armée giraudiste et toutes les rancœurs ne sont pas éteintes. En outre, intervenues au même moment, la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne par le FLN (19 septembre 1958), et surtout sa reconnaissance par différents Etats (Egypte, Maroc, Tunisie, Irak, etc.) sont apparues comme des défaites majeures pour le camp français et notamment pour le Quai d’Orsay et le SDECE, qui n’ont pas réussi les empêcher[3].

Le 3 octobre 1958, le directeur général du SDECE, Paul Grossin, choisit donc de rappeler le colonel « Germain » à Paris afin de lui proposer de devenir le nouveau responsable du SDECE pour l’Asie. Installé à Hong-Kong, il disposerait d’une autorité sur tous les agents du renseignement français installés en Extrême-Orient « depuis l’Hindou-Kouch jusqu’au Mont Fuji ». Quoique l’offre soit alléchante, « Germain » comprend qu’il s’agit là en réalité d’une mise à l’écart et préfère démissionner non seulement du SDECE mais aussi de l’armée.

Au vu de son expérience et sa connaissance intime du sujet, il ne peut guère ignorer que l’exécutif a déjà décidé d’engager l’Algérie sur la voie de l’indépendance. Car tout en poursuivant et même en amplifiant les opérations sur le terrain militaire, l’exécutif a aussitôt lancé de discrètes manœuvres d’approche à l’égard de la rébellion.

Dès le 12 juin 1958, De Gaulle a ainsi chargé Abderrahmane Farès (1911-1991), l’ancien président de l’Assemblée algérienne (et le représentant officieux du FLN à Paris), d’entrer secrètement en contact avec Ferhat Abbas, la figure la plus connue du FLN. Le 23 octobre 1958, le chef de l’État n’hésitera pas à déclarer publiquement qu’il souhaite conclure avec ses ennemis une « paix des braves ». Qualifier ainsi de « braves » des hommes que l’on traitait quotidiennement de « terroristes » depuis bientôt quatre ans, aucun gouvernement de la Quatrième République n’avait encore osé le faire[4].

Revenu dans la vie civile à cinquante-deux ans, Jean Allemand décide alors de retourner à ses premières amours. Grâce aux liens qu’il a gardé dans sa ville natale, il va obtenir un poste de professeur d’histoire et de géographie au lycée Saint-Charles de Marseille, un établissement où son épouse enseigne déjà l’éducation physique et sportive[5]. C’est donc là que va s’achever son étonnante carrière. Il se montrera d’ailleurs un excellent pédagogue. Toujours courtois et plein d’humour, il sera très apprécié de ses élèves comme de ses collègues, qui bien sûr ignoreront tout de son passé.

Parti à la retraite à la fin des années 1960, Jean Allemand va consacrer une partie de son temps libre à des recherches historiques, préparant notamment une biographie du théoricien politique Jacques Mallet du Pan (1749-1800). Membre de l’Association des Anciens des Services Spéciaux et de la Défense Nationale (AASSDN), une organisation fondée en 1953 et longtemps dirigée par son ancien supérieur, Paul Paillole, le colonel Allemand participera plusieurs fois aux réunions organisées par l’association, y donnant même des conférences, comme à Compiègne le 18 mai 1985.

En revanche, il n’évoquera jamais en public les nombreuses années qu’il a passées au service de l’Etat, ni les très nombreuses et parfois très sombres affaires auxquelles il a été mêlé. Couvert par les différentes lois d’amnistie votées après la guerre d’Algérie, il ne risquait bien sûr plus aucune poursuite pénale, mais il savait aussi que le pouvoir politique était versatile et toujours prompt à désigner un responsable à la vindicte populaire dès lors qu’il en allait de son intérêt.

L’ancien officier ne sortira de son silence que lorsqu’il acceptera d’accorder deux séries d’entretiens aux journalistes d’investigation Roger Faligot et Pascal Krop, d’abord en février 1984 puis en octobre 1986. Mais encore assortira-t-il cet accord d’une clause stipulant que ces derniers ne révèlent son identité qu’après son décès. Il confiera également aux auteurs un mémorandum inédit sur l’histoire de la mission « hors-jeu ».

Jean Allemand, alias « Germain », alias le « Père tranquille », est décédé dans une commune du Morbihan, le 17 février 1991, à l’âge de 84 ans. Conformément à ses vœux, sa véritable identité n’a effectivement été révélée par Roger Faligot qu’en 1994. Il avait reçu la médaille de la Résistance par décret du 3 août 1946.


Notes :

[1] Le 8 février 1958 et suite à la multiplication d’incidents frontaliers, le général Salan va ordonner à son aviation de bombarder le village tunisien de Sakiet Sidi Youcef, considéré comme l’une des principales bases de repli de l’ALN. Il y aura des dizaines de tués. Cette attaque provoquera un grave incident diplomatique entre la France et la Tunisie. Elle engendrera aussi des secousses politiques internes lorsque l’on apprendra que le gouvernement français n’avait pas donné son accord formel à l’opération.

[2] Faure, 2004, p. 296

[3] Le fait que les Etats-Unis aient décidé de faire livrer des armes à l’Etat tunisien fut un autre camouflet.

[4] Le véritable tournant se produira cependant en juin 1960, lorsque le secrétaire d’État aux Affaires algériennes, Roger Moris, obtiendra de pouvoir entamer des pourparlers officiels avec le GPRA (rencontres de Melun). Les positions des partis en présence étaient toutefois si divergentes qu’aucun accord ne pourra être trouvé. Le 2 février 1961, au lendemain de la victoire du référendum sur le principe de l’autodétermination, la France va décider de relancer ces échanges qui vont d’abord se dérouler en Suisse puis à Evian. Rompues à plusieurs reprises, ces rencontres vont finalement aboutir à la signature des fameux accords du 18 mars 1962 au lendemain desquels sera promulgué le cessez-le-feu.

[5] Récemment divorcé, Jean Allemand se remariera le 17 septembre 1966.

Archives :

. Service Historique de la Défense : synthèses du SDECE sur l’organisation du FLN (1 H 1675-1676).

. Archives nationales : témoignage de Jean Allemand recueilli par Jeanne Patromonio (72AJ/82/IV/pièce 29).

. Témoignage oral livré par Serge-Henri Parisot au SHD en 1997 (GR 3 K 10)

. Témoignage oral livré par Paul Paillole au SHD en 1997 (GR 3 K 15)

Bibliographie :

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. Albertelli, Sébastien : Les Services secrets de la France Libre, Nouveau Monde Editions, 2017.

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. Garder, Michel : La guerre secrète des services spéciaux français (1935-1945), Plon, 1967. 

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. Loisel, Dominique : J’étais le commandant X, Fayard, 1970.

. Minella, Alain-Gilles : L’homme des services secrets, Entretiens avec Paul Paillole, Julliard, 1995.

. Navarre, Henri : « Le SSM-Précurseur, témoignage du général Navarre », Bulletin de l’Amicale des Anciens des Services Spéciaux et de la Défense Nationale (AASSDN), n°58, 1968.

. Paillole, Paul : Services spéciaux 1935-1945, Robert Laffont, 1975.

2. La décolonisation de l’Afrique du Nord et la guerre froide

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3. Histoire générale des services spéciaux français

. Arboit, Gérard : Des Services secrets pour la France, CNRS Editions, 2014.

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. Faligot Roger, Guisnel Jean, Kauffer Rémi : Histoire politique des services secrets français, La Découverte, 2013.

. Faure, Claude : Aux services de la République, du BCRA à la DGSE, Fayard, 2004.

. Forcade, Olivier : La République secrète. Histoire des services spéciaux français de 1918 à 1939, Nouveau Monde Editions, 2008.

. Wasrufel, Bertrand : Histoire de l’organisation du contre-espionnage en France entre 1871 et 1945.

4. Autre

. Debes, André-Louis : Mon chemin de petit bonhomme, 1940-1987, tome 2, Les Typographes de France, 1987.

. Faligot, Roger : Markus, espion allemand, Messidor, 1984.

. Rous-Serra, Ely-Guillaume : Les Renards de l’Ombre, Nouvelles Editions Latines, 1985.

Crédit photographique : le Vieux-port de Marseille [Georges Seguin (Okki), CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0, via Wikimedia Commons]

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